Un groupe de militants des droits de l’homme a tenu une conférence de presse, lundi, à Nouakchott, au cours de laquelle il a clarifié la situation de certains détenus de droit commun de la prison centrale de Rosso, notamment Biram Ould Dah Ould Abeidi et ses compagnons.
Les militants des droits de l’Homme qui ont rencontré longuement Biram Ould Abeidi ont souligné qu’ils se sont assurés du respect des procédures et des délais réglementaires prévus par les lois mauritaniennes et que les détenus sont dans des conditions normales. Ce groupe a appelé dans un communiqué distribué à la presse les hautes autorités du pays, judiciaires, administratives et sécuritaires d’assurer les conditions d’un procès équitable, garantissant aux inculpés les droits stipulés par les lois en vigueur en Mauritanie et de veiller à leur santé, demandant d’éviter toute politisation de l’action humanitaire qui transcende les appartenances et les tiraillements politiques. Notons que le groupe des militants des droits de l’homme se compose de représentants de plusieurs organisations nationales non gouvernementales dont le Réseau ensemble contre la torture, l’Unité et le développement, l’action pour les droits de l’homme en Mauritanie, Contre le discours extrémiste, Anciens esclaves, nouveaux citoyens et SOS marginalisés et protection de l’environnement. Il importe de rappeler que le parquet général de la wilaya du Trarza avait adressé le 14 novembre courant à Biram Ould Abeidi des chefs d’accusation de regroupement, de désobéissance, de refus d’obtempérer aux ordres des autorités administratives, résistance à la force publique lors de l’exécution de ses missions et gérance d’une organisation non autorisée. Il s’agit d’actes pénalisés par les articles N°204, 212 et 414 du code pénal mauritanien.
AMI
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