La DGSN plateforme de la coopération régionale en matière de sécurité   
23/11/2014

Le Général Mohamed Ould Meguet  Directeur Général de la Sûreté Nationale (DGSN), a remercié les participants  aux  travaux d’une réunion de haut niveau des experts  «Drogue et Terrorisme» tenue récemment à Nouakchott  pour les efforts déployés...



...exprimant  à l’occasion,   la disposition de la Mauritanie à faire profiter les pays frères qui en expriment le besoin,  de son expérience pionnière dans le domaine de la sécurité des frontières. 
Il a   appelé  à faire publier la "Lettre de Nouakchott" comme un espace d’échange et de réflexion en matière d’expériences et de recherches et à trouver les moyens pour aider à la compréhension  des sources de ces dangers en vue de les éradiquer.
Le Général Ould Meguet qui s’exprimait lors à la  clôture des travaux de la réunion de haut niveau  a souligné que les recommandations permettront de trouver les moyens de nature à renforcer la coopération sécuritaire entre les pays présents par le biais du renforcement du mécanisme de la coopération sécuritaire et la création d’un cadre de contact avec les pays qui n’appartiennent pas au «Processus de Nouakchott».
Les travaux de la réunion de haut niveau des experts sous le thème :  " Drogue et Terrorisme: Pour un renforcement de la coopération régionale"  ont pris fin jeudi 21 novembre  à Nouakchott. Ils ont été marqués trois jours durant par la participation d’experts de Mauritanie, d’Algérie, du Burkina, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de France, du Mali, du Maroc, du Niger,  du  Sénégal et de la Tunisie. A l’issue des travaux des propositions et des recommandations ont formulé par les participants dans un communiqué lu par le commissaire Mohamed Abdellahi Ould Taleb Abeidy dans lequel ils ont exprimé le souhait de bénéficier des actions de coopération existant entre leurs pays,  les Etats Unis d’Amérique et l’Europe ainsi que des actions qui pourraient être mises en Å“uvre par la plateforme de coopération sécuritaire du G5 Sahel, créée à Nouakchott le 21 mai 2014.
A l’issue de la rencontre les experts de dix pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest et la France vont lancer une revue électronique spécialisée sur le "terrorisme et le crime organisé".
   Les experts des 11 pays (Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Maroc, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tunisie) qui ont discuté du "terrorisme et du trafic de la drogue" dans cette région, ont décidé de "créer un bulletin d’information intitulé : La Lettre de Nouakchott".
   Cette publication est destinée à informer sur "la sécurité en général et le terrorisme en particulier", selon le texte.
   "Cette revue est un espace d’échanges et de réflexion" et sa diffusion sera assurée par la Direction Générale de la Sûreté Mauritanienne avec le soutien de l’attaché régional de sécurité intérieure en poste à l’ambassade de France à Dakar.
   Parmi les experts, qui ont travaillé avec des collègues d’Espagne, d’Italie et d’Allemagne, Alain Antil, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri), a exposé les "connexions" entre jihadisme et trafic de drogue.
Le chargé régional de la sécurité intérieure française, M. Lacour a rendu hommage au climat de la rencontre qui a permis d’aborder les sujets et les problématiques majeures, soulignant  que le lien entre la drogue et le terrorisme est étroit et multidimensionnel, et  qu’il nécessite la  conjugaison des  efforts afin de  lutter efficacement contre ces deux fléaux.



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