Le ministre des Affaires Economiques et du Développement, M. Sidi Ould Tah a signé mardi matin à Nouakchott avec l’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union Européenne, M. José Antonio Sabadell une convention de financement relative au programme d’appui au renforcement de l’Etat de droit en Mauritanie.
Le programme qui s’inscrit dans le cadre de la bonne gouvernance a pour but d’améliorer la prestation de services dans le secteur de la justice. Dans un mot prononcé pour la circonstance, le ministre des affaires économiques et du développement a indiqué que le programme, d’un montant de 7 millions d’euros, soit l’équivalent de 2 milliards 800 millions d’ouguiyas, s’étendra sur une durée de 4 ans. Il a souligné que la consolidation de l’Etat de droit est un des principaux objectifs du programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Il a ajouté que le troisième plan d’action Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP III) couvrant la période 2011-2015 vise le secteur de l’Etat de droit à travers la consolidation de la démocratie, la promotion des droits de l’homme et l’amélioration de la qualité du service public de la justice. Celui-ci, a-t-il précisé, repose sur les objectifs spécifiques suivants: 1) consolider le système judiciaire; 2) assurer un meilleur accès à la justice pour les populations; 3) renforcer les capacités des acteurs judiciaires; et 4) améliorer les conditions de travail dans les prisons ainsi que les conditions de vie des détenus. Le ministre a souligné, qu’à ce titre, la mise en oeuvre de ce programme constitue un précieux appui de l’Union Européenne aux actions de structures menées ces dernières années par le gouvernement pour permettre à la justice d’être plus équitable, plus efficace et au service du citoyen. Il a noté que, dans une dynamique de la bonne gouvernance, les objectifs de ce projet vont contribuer à améliorer la prestation de services dans le secteur de la justice à travers notamment: - l’amélioration de l’accès à la justice - le renforcement des acteurs et institutions opérant dans le domaine de la justice - le soutien à la politique pénale et pénitentiaire. De son côté, le chef de la Délégation de l’Union Européenne a insisté sur l’importance de ce programme qui contribuera, a-t-il dit, au renforcement de l’Etat de Droit, notamment dans sa composante juridique et judiciaire, se félicitant, dans ce cadre, des efforts déployés par le gouvernement. La cérémonie de signature de la convention s’est déroulée en présence du ministre de la justice et de la secrétaire générale du ministère des affaires économiques et du développement.
AMI
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