Isselmou Ould Moustapha, directeur de publication de l’hebdomadaire mauritanien Tahalil, estime que son pays n’a pas pris la mesure de la menace que représentait pour lui Al Qaeda Maghreb, l’ex-GSPC algérien, auquel ces actes sont attribués. Braquage, achat d’explosif, interpellations… l’hebdomadaire mauritanien Tahalil rapporte depuis quelques mois des faits attribués à des nationaux soupçonnés...
...d’accointance avec Al Qaeda Maghreb. Depuis cinq jours, ce sont les assassinats de quatre touristes français, à Aleg, au sud du pays, et de quatre soldats mauritaniens, au nord-est, lundi et jeudi dernier, qui sont attribués à l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien. Contrairement à de nombreux intellectuels mauritaniens, qui soupçonnaient l’ancien président Maouyia Ould Taya, lorsqu’il était encore au pouvoir, d’agiter la menace terroriste pour justifier les privations de liberté de ses concitoyens, notamment des milieux réformistes musulmans, Isselmou Ould Moustapha, directeur de publication de Tahalil, n’a jamais douté de la menace djihadiste sur son pays. Il donne son point de vu à Afrik sur l’implication présumée d’Al Qaeda Maghreb dans les dernières violences en Mauritanie. Lire l’interview sur le lien : http://www.afrik.com/article13252.html
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