Le gouvernement mauritanien réagit à la tuerie de ses ressortissants au Mali   
09/09/2012

Le Gouvernement mauritanien a réagi avec force au massacre perpétré le 8 septembre par la soldatesque malienne contre des prêcheurs mauritaniens en territoire malien. Une soldatesque lâche, indisciplinée, pusillanime, vulgaire, portée sur la bouteille et raciste, qui fut incapable de défendre l’intégrité territoriale du Mali face aux hommes...



...en armes et qui a donc trouvé du courage devant de paisibles mauritaniens sans armes qui circulaient au Mali pensant être chez eux comme les Maliens le sont ici en Mauritanie.

Dans son communiqué publié la soirée du 9 septembre le Gouvernement mauritanien a qualifié l’ignoble forfaiture de la crapuleuse soldatesque malienne de massacre de barbare,  exprimé son indignation devant cet acte criminel, dénoncé la cruauté de cet assassinat collectif de prêcheurs innocents désarmés par des hommes en armes et exigé enfin l’ouverture d’une enquête tout en  souhaitant y être associé.

Il y a lieu de rappeler que les parents des victimes ont manifesté l’après-midi du 9 septembre devant les grilles du palais présidentiel à Nouakchott exigeant que lumière soit faite sur le massacre et que des mesures soient prises contre ses auteurs.

Sous le choc et l’émotion des manifestants ont annoncé qu’ils iraient au Mali se venger si justice n’est pas rendue.

 

Voici le texte de la déclaration du Gouvernement mauritanien

 

"Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a appris, avec une indicible consternation, le massacre barbare, perpétré, dans la nuit du samedi 8 à dimanche 9 septembre 2012, dans la localité de Diabali, par une unité de l’armée régulière malienne, à l’endroit de seize (16) paisibles prédicateurs musulmans, pour la plupart mauritaniens, qui se rendaient à Bamako.

En cette douloureuse occasion, le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie:

- exprime sa profonde indignation devant cet acte criminel inqualifiable, commis de sang froid, sans avertissements, sommations ni interpellations, contre des prédicateurs n’ayant d’autres armes que leur foi, venus porter le message de la paix, de la fraternité et de la tolérance, dans un pays qui en a tant besoin;

- dénonce avec la dernière énergie la cruauté de cet assassinat collectif injustifiable de prêcheurs innocents désarmés, par des hommes en armes, revêtus de l’uniforme de l’armée régulière de leur pays;

- exige l’ouverture diligente d’une enquête indépendante, aux fins d’élucider les circonstances de ce crime odieux et d’en identifier les auteurs, en vue de les traduire en justice;

- souhaite vivement être associé à cette enquête qui doit être conduite avec le maximum de professionnalisme et de rigueur.

Fait à Nouakchott le 9 septembre 2012".

 


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