Un groupe de «démissionnaires» de l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA-organisation anti-esclavagiste non reconnue) a été reçu le 16 février par le président Aziz en présence de son directeur de cabinet. Conduit par...
...l’ex-secrétaire général de l’IRA Hussein Dieng, le groupe a dit être toujours attaché aux objectifs pour lesquels il a milité, expliquant sa démarche par «le non respect par la direction de l’IRA des principes qui ont conduit à sa création … loin de toute forme d’exploitation politique et pour des fins d’intérêt individuel ». Un porte parole de l’IRA avait annoncé la veille que l’organisation a gélé la qualité de membre de Houssein Dieng en attendant son exclusion lors d’un congrès prévu début mars expliquant cette décision par l’audience accordée à ce dernier par le président Aziz dans l’objectif de saboter l’IRA. Toujours est-il que l’IRA a marqué un autre point en démontrant son importance aux yeux du pouvoir. C’est la deuxième fois que ses membres sont « dragués » par le pouvoir. La première, c’était avec le jeune Ould Lehbouss qui s’était bien moqué des barbouzes amateurs qui l’avaient demarché avant d’organiser une conférence de presse dans laquelle il a dit qu’il n’est pas à vendre, qu’il n’y aura pas d’IRA- ère nouvelle mais seulement une IRA-éternelle, incarnée par Biram Ould Dah Ould Abeid . Mais le pouvoir en bon joueur, augmenté cette fois, la mise. Les dissidents sont reçus par le Big Boss . ça devient sérieux.
L’IRA doit comprendre que la bataille est en train d’être transportée dans ses rangs et que l’imparable stratégie du débauchage, risque de lui être fatale.Comme elle le fut, avec Daddah, Messaoud, Hannena, le M25, et bien d’autres.
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