JournĂ©es de retraite du PDIAIM   
25/01/2007

M Gandega  Silly   ministre du dĂ©veloppement rural, accompagnĂ© d’une forte dĂ©lĂ©gation comprenant entre autres le coordinateur du PDIAM M  Dendou ould Tajedine, le directeur de l’UNCACEM M.Bouh ould Tar, le directeur gĂ©nĂ©ral de la SONADER M Ahmed Bah ould Cheikh Sidiya ; a sĂ©journĂ© Ă  Rosso du 19 au 20 janvier.
 L’objectif de cette visite Ă©tait les journĂ©es de retraites du PDIAIM (Programme de dĂ©veloppement intĂ©grĂ© de l’agriculture irriguĂ©e en Mauritanie).



Ce programme se dĂ©finit en terme d’appui et d’assistance aux agriculteurs. Dans sa première phase (qui a durĂ© 5 ans) les rĂ©sultats restent  mitigĂ©s faute de communication  ; c’est pourquoi dans cette 2e phase tout est mis en Ĺ“uvre pour que la transparence soit de mise ou Ă  dĂ©faut Ă©tablir une communication efficiente. Apres le discours de bienvenue du maire de Rosso, le Docteur Yerim Fassa (qui au passage s’est rĂ©joui de cette visite et a souhaitĂ© une plus grande implication de la mairie dans les affaires de  «la cité») ,  le ministre du dĂ©veloppement rural a procĂ©dĂ© au lancement officiel de ces journĂ©es dans les  locaux de la CENI.
Cette première journĂ©e fut  consacrĂ©e Ă  la prĂ©sentation du PDIAIM et de ses rĂ©alisations avec les partenaires (Grands Domaines de Mauritanie). C’est le samedi 20 que le vif du sujet fut abordĂ© : un dĂ©bat entre la dĂ©lĂ©gation  et les acteurs du secteur pour faire le point sur les acquis, cerner les contraintes et dĂ©gager des perspectives. Les intervenants ont soulevĂ© des problèmes qui interpellent diffĂ©rents responsables  du programme. parmi les ceux-ci  la rĂ©habilitation des pĂ©rimètres, l’amĂ©nagement , la lourdeur administrative, la procĂ©dure  très contraignante du foncier, des semences et surtout du faiblesse des infrastructures collectives. D’autre part certains  de ces problèmes ne semblent pas avoir de solutions Ă  court terme : a titre d’exemple dans la deuxième phase il est prĂ©vu la rĂ©habilitation de 5000 ha,  or la vallĂ©e en compte 135 000 ha ce qui est une goutte d’eau dans un ocĂ©an de besoins. Et  sur le volet infrastructure collective aucune rĂ©alisation n’a Ă©tĂ© faite lors de la première phase et dans cette seconde phase elle n’est pas au programme. La politique d’appui aux filières connaĂ®t des ratĂ©s  et seule la filière maraĂ®chère a pu en bĂ©nĂ©ficier : quant aux semences, nos agriculteurs doivent continuer Ă  l’importer mais l’écueil sur lequel achoppe tous, est celui de l’inexistence d’un cadre de concertation entre les partenaires, les acteurs et l’Etat.
Après le tour d’horizon des contraintes, une commission a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© pour faire la synthèse des travaux et  proposer des pistes de solution. Dans son Ă©bauche de rapport  cette commission  a relevĂ© les contraintes prĂ©citĂ©es et a fait des recommandations entre autres :   crĂ©er un cadre de concertation entre le MDR, le PDIAIM, la SONADER, et l’UNCACEM- ; assouplir les conditions de crĂ©dit pour les Ă©quipements…..etc.
Les responsables ont promis que ce document de base sera finalisé et servira de tremplin pour les actions futures.
Dans les coulisses certains Ă©changes de propos  laissaient comprendre que tout ne baignait pas dans l’huile comme on veut bien  le faire croire.
 Amadou Abdoul Ndiaye
 CP/ Rosso


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflčtent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés