Nouvelle Assemblée: Pas de majorité ferme, le jeu est ouvert   
08/12/2006

Aucun parti n’a remporté les 48 sièges nécessaires à la majorité dans la future Assemblée nationale.
Les observateurs considèrent que  la consolidation des alliances et le ralliement d’autres élus vont constituer  les principaux enjeux de l’après élection. Les élections législatives qui viennent de se dérouler  ont accouché d’une Assemblée nationale qui devra siéger sans véritable majorité à partir de mai 2007.



Selon des résultats officiels publiés lundi, il y a eu deux vainqueurs :la coalition de l’ancienne opposition (CFCD) et les candidats indépendants issus de l’ex-parti au pouvoir (PRDS)  sont sortis vainqueurs de ces élections, considérées comme libres et transparentes par l’ensemble des observateurs et des partis politiques.
Les résultats  annoncés par le ministre de l’Intérieur Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, donnent à la Coalition des Forces de Changement Démocratique (CFCD, ex-opposition) a remporté 41 sièges sur les 95 que comptera la nouvelle Assemblée.
Le Rassemblement des Forces  Démocratiques (RFD), l’un des partis de cette coalition,  devient le premier parti politique du pays avec 15 députés. Il devance un autre parti de l’ex-opposition, l’Union des Forces de Progrès (UFP, 9 députés).
D’autres formations de la CFCD font leur entrée à l’Assemblée, dont les Réformateurs islamistes (cinq députés) et l’ex-opposition armée «les Cavaliers du changement», devenue le Parti Mauritanien pour l’Union et le Changement (PMUC-HATEM, trois sièges).
Première mouvance politique du pays, la CFCD est toutefois talonnée et de très prés par le Rassemblement National  des Indépendants, pour la plupart issus de l’ancien parti au pouvoir (PRDS). Avec 29 nouveaux sièges remportés au deuxième tour, les indépendants compteront au moins 39 députés.
Le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR, ex-parti au pouvoir) obtient seulement sept sièges, mais il devrait pouvoir compter sur huit autres députés membres de partis qui lui sont traditionnellement alliés (RDU, UDP ,UCD et L’Alternative ).
Le ministre de l’Intérieur a fait état taux de participation de 69,49%, un chiffre légèrement inférieur à celui (73%) du premier tour du 19 novembre, qui était couplé à des municipales.
Plusieurs caciques de l’ex-parti au pouvoir sont revenus par la grande porte à travers ces élections sous l’étiquette d’indépendants tandisque d’autres ont essuyé des défaites au 2e tour des législatives, dont l’ancien ministre des affaires étrangère Mohamed Vall Ould Bellal à MagtaLahjar (quoiqu’avec un score des plus honorables), l’ancien président de l’Assemblée Rachid Ould Saleh à Aioun (sud-est) et l’ex-ministre du pétrole Zeïdane Ould Hmeida à Zoueratte (nord).
Ces élections constituaient les premières d’une série de scrutins destinés à rendre le pouvoir aux civils au terme de 18 mois de transition menés par la junte qui a déposé en 2005 l’ex-président Maaouiya Ould Taya, exilé au Qatar depuis.
 Les femmes élues à l’Assemblée nationale sont  au nombre de 17 soit 18% des députés, un chiffre légèrement en deçà de l’objectif de 20% initialement fixé par les autorités.

Cap sur la présidentielle de mars 2007 !

 

Après la réussite des  premières élections de la transition démocratique en Mauritanie l’ensemble du pays est déjà tourné vers la présidentielle de mars 2007, dont l’issue déterminera le véritable avenir politique du pays.
Acteurs politiques, autorités, commission électorale nationale indépendante (CENI ), observateurs internationaux: tous se sont déclarés satisfaits du bon déroulement des législatives et municipales des 19 novembre et 3 décembre.
Ces scrutins ont donné le coup d’envoi d’un processus électoral décidé par la junte qui a déposé en août 2005 l’ex-président Maaouiya Ould Taya, lui-même arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat en 1984.  Des sénatoriales en janvier 2007 et une présidentielle en mars doivent clore cette transition, et ouvrir la voie au retour des civils aux affaires dans cette république islamique habituée aux coups d’état depuis son indépendance en 1960.
En l’absence de majorité claire dans cette nouvelle assemblée très émiettée, observateurs et politiques ont déjà l’oeil rivé sur la présidentielle de mars, qui dessinera plus nettement l’orientation politique du pays avant que les députés ne commencent à siéger.

 

Les indépendants se considèrent la première force du pays

 

Le Rassemblement National des Indépendants (RNI )  a revendiqué mercredi au cours d’un point de presse le statut de "première force politique du pays" après les élections législatives des 19 novembre et 3 décembre.  "Le Rassemblement National des Indépendants a totalisé une quarantaine (39) de députés sur les 95 sièges que compte l’assemblée nationale et s’affirme comme la première force politique du pays", a estimé devant la presse le coordonnateur du Rassemblement  Lemrabott Sidi Mahmoud Ould Cheikh Ahmed.
Le Rassemblement "reste ouvert à l’ensemble des forces démocratiques et de progrès qui partagent avec lui les mêmes valeurs", a  ajouté Lemrabott 
Ould Cheikh Ahmed a indiqué que la configuration de l’assemblée nationale, ouverte à plusieurs forces politiques, traduit le désir des électeurs de voir la concertation et le dialogue prendre le pas sur la vieille logique de conformation entre deux blocs antagonistes qui a prévalu jusqu’ici".

 

La CFCD revendique également la première place et appelle à l’Union

 

La Coalition des Forces du Changement Démocratique (CFCD regroupant 8 partis et trois formations dont les islamistes), parvenue en tête  des récentes législatives de novembre-décembre (avec 41 députés sur 95)  a appelé jeudi au cours d’une conférence de presse les forces politiques du pays à se joindre à elle pour une gestion "concertée" du pouvoir.
La CFCD , principalement composée de partis d’opposition à l’ancien régime, "invite l’ensemble des partis et des forces politiques à se joindre à nous et à s’associer à notre projet auquel la majorité des mauritaniens ont adhéré", a déclaré son président Mohamed Ould Maouloud .
"Nous n’avons nullement l’intention de monopoliser le pouvoir. Nous sommes prêts à travailler avec les indépendants et les autres partis", a assuré Ould Maouloud, président  de l’Union des Forces du Progrès (UFP troisième force politique du pays après les indépendants et le RFD), qui assure la présidence tournante de la CFCD.
"Les résultats des élections nous donnent la première place sur l’échiquier politique national et nous sommes la première force politique organisée capable d’opérer le changement et la rupture avec le passé", a-t-il poursuivi.
Ould Maouloud a indiqué que les membres de la coalition sont en train de discuter pour préserver leur unité lors de la présidentielle de mars 2007.
"Il y a deux choix : présenter un candidat unique de l’opposition ou soutenir son candidat qui sera présent au second tour", a-t-il ajouté.

 

Le RFD répond aux indépendants

 

A noter que par rapport aux déclarations du Rassemblement national des indépendants la  Direction de la Campagne  du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) a rendu publique une déclaration dans l’après-midi du 6 décembre. Nous publions ci-dessous cette déclaration.
 Â«Lors d’une conférence de presse tenue ce matin, M. Lemrabott Sidi Mahmoud Ould Cheikh Ahmed affirme que son groupe se trouve être la première force politique du pays, au sortir des dernières élections législatives.
 Cette déclaration est pour le moins surprenante car d’après les résultats officiels publiés par le MIPT, les élus étiquetés «Indépendants» n’alignent que 39 députés contre 56 pour les partis politiques.
 Par ailleurs, ces élus ne possèdent aucune homogénéité organisationnelle : ni direction politique commune, ni programme commun, et dans certains cas il n’existe même pas le moindre contact entre les membres.
 Par conséquent, le fait d’en parler comme s’il s’agissait d’une force politique homogène  n’est pas conforme à la réalité et traduit tout au plus la volonté des barons de l’ancien régime de lancer une OPA sur une partie de la future Assemblée Nationale.
Mais cette initiative est vouée à l’échec car ces honorables élus avaient choisi sciemment de se démarquer de l’ancien Parti-Etat et de ses barons.
 Et même si ce plan venait à se concrétiser, la CFCD restera toujours le bloc parlementaire majoritaire, tant en termes de sièges qu’en termes de suffrages recueillis».Fin de citation
 Synthèse IOM

 

Composition de la nouvelle Assemblée :
Députés élus  et ayant appartenu à la mouvance qui dirigeait le pays avant le 3 août.

 

Les Indépendants :


1-Baba Ould Sidi (Mederdra)
2-El Arbi Ould Jiddeine (Chinguitty)
3-Bâ Aliou Ibra (Bababé)
4-Abderrahmane Ould Chein alias Deibe (Amourj)
5-Kane Moustapha (Kaédi)
6-Mahfoudh Ould Khattry (Djiguenni)
7-Sidi Mohamed Ould Maham (Atar)
8-Camara Ghali (Ould Yengé)
9-Sidi Mohamed Ould Oumar (Ould Yengé)
10-Mariem Mint Haimoud (Atar)
11-Jemal Ould Mohamed El Yedali  (OuadNaga)
12-Aicha Mint Amar (Kaédi)
13-Mohamed Abdallahi  Ould Guelaye (Maghama)
14-Amadou Mamadou (Maghama)
15-Slama Ould Abdallahi (Guerou)
16-Mohamed Lemine Ould Sidi (Tamchekett)
17- El Izzé Mint Hemmam (Aioun)
18-Taleb Ould Khalifa (Aioun)
19- Vih  Elmane (Bassiknou)
20-Taleb Moustaphe Ould Mohamed Lemine (Djiguenni)
21-Mohamed Ould Tourad (Amourj)
22-Khattry Ould Aly (Néma)
23-Fatimetou Mint Mohamed Yarba (Néma)
24-Ahmedou Ould Hamoud (Timbedra)
25-Elbou Ould Mohamed (Timbédra)
26-Aminetou Mint El Mewloud (Aleg)
27-El Houssein Ould Ahmed Hadi (Aleg)
28-Mohamed Fadel Ould Tiyib (Kiffa)
29-Hama Mint El Moctar (Kiffa)
30-Mohamed Ali Cherif (LN)
31-Ballahi Ould Abbe (NKC)
32-Mohamed Abdellahi Ould El Kherchi (Nouakchott)
33-Sidney Adraman Sokhna (Sélibaby)
34-Louleid Ould Weddad (Ouadane)
35-Mohamed Mahmoud Ould Ghazwani (Boumdeid)
36-Kaba Ould Elewa (Kankossa)
37-Cheikh Ahmed Ould Khalifa (Kankossa)
38-Bouya Ahmed Ould Chrif (Tichitt)
39-Mohamed Salem Ould Noueigeud (Bir Moghrein)


PRDR :


1-Ghrini Ould Mohamed Vall (liste Nationale )
2-Mintata Mint Heddeid (LN)
3-Sghair Ould M’Bareck (Nouakchott)
4-Mohamed El Moctar Ould Zamel (Aoujeft)
5-Hamadi Ould Meimou (Kobenni)
6-Babah Ould Ahmed Taleb (Kobenni)
7-Khaddad Ould Moctar (F’derick)


UDP:


1-Naha Mint Mouknass (liste Nationale )
2-Mamadou Sy (M’bout)
3-Moctar Ould Tiyeb (M’bout)


RDU :


1-Naji Ould Sidi Mohamed (liste Nationale )
2-Nouma Mint Mogueya (Nouakchott)
3-Sidi Ould Cheikh (Oualata)
L’Alternative :
1-Moustapha Ould Abdelaziz (Akjoujt)


L’UCD :


1-Bâ Houdou (M’bagne)

 

Députés élus et à écrasante majorité appartnant par  l’ex-opposition  (devenue la CFCD).

 

RFD:
1-Ahmedou Ould Abdel Kader (Boutilimitt)
2-Ahmed Ould Havedh Allah (Boutilimitt)
3-Mohamed Ould Boilil (Keur Macène)
4-Amadou Yéro (Sélibaby)
5-Sid’Ahmed Ould Mohamed (Moudjeria)
6-Mohameden Ould Alem (Rosso)
7-Mah Mint Semeté (Rosso)
8-Mohamed Ould Bebana (Barkéol)
9-Mohamed Mahmoud Ould Lematt (liste nationale)
10-Mariem Mint Bilal (liste Nationale)
11-Yacoub Ould Moine (liste Nationale)
12-Kane Hamidou Baba (Nouakchott)
13-Nanna mint Cheikhna (Nouakchott)
14-Cheikh Ould Hamdi Ould Cheikh Mohamed El Mami (NDB)
15-Mohamed Abderrahmane Ould Tolba (Rkiz)
16-Mohamed Lemine Ould Cheikh (Rkiz)


UFP:

1-Moustapha Ould Bedreddine (liste nationale )
2-Kadiata Malick Diallo (Nouakchott)
3-Habou Tamba (Sélibaby)
4-Sy Samba (Boghé)
5-Cheikh Ould Kebadi (Boghé)
6-Ibrahim Dia (Moungeul)
7-Sidi Mohamed Ould Badi (Tidjikja)
8-Eghlewa Mint Hdhana (Tidjikja)
9-Zein Ould Ahmed Salem (Barkéol)


APP:
1-Messaoud Ould Boulkheir (liste nationale)
2-Maalouma Mint Bilal (Nouakchott)
3-Khalil Ould Tayeb (Nouakchott)
4-Bedahia Ould Sbaï (Nouadhibou)
5-Saidou Sall (Zouératte)


Les Réformateurs centristes (Islamistes):
1-Saleck Ould Sidi Mahmoud (liste nationale)
2-Jemil Ould Mansour (Nouakchott)
3-Sidi Mohamed Ould Mohamed Lemine (Tintane)
4-Mahfoudh Ould Mohamed (Tintane)
5-Moustapha Ould Mohamed Salem (Magtaa lahjar)


HATEM:
1-Saleh Ould Hannena (liste Nationale )
2-Abderrahmane Ould Mini (Nouakchott)
3-Moulaye Ould Brahim (Magtalahjar)
RD:
1-Moustapha Ould Abeiderrahmane (liste nationale)
2-El Ghassem Ould Bellali (Nouadhibou)


FP:
1-Mohamed Ould Cheikh Ebilmaaly (liste nationale)

 

.Partis politiques : Des présidents de partis ont empoché la subvention  et se sont éclipsés!
 
Les 35 partis politiques reconnus n’ont tous pas participé aux élections du 19 novembre. Plusieurs responsables de partis après avoir encaissé la subvention  versée aux partis politiques, se sont éclipsés .Selon des méchantes langues certains d’entre eux ont «nocé» avec le  pactole…sur la route de Rosso … et celle de Boutilimitt. D’autres partillions ont participé de façon symbolique en présentant une ou deux listes (municipales ou législatives) au niveau national. De l’arnaque !
 
Parti Politique                                                          Responsable                    
 Rassemblement pour la Démocratie et l’Unité (RDU): Ahmed O/ Sidi Baba, a  participé
 Parti Républicain pour la Démocratie et le Renouveau (PRDR): Ghrini O/ Mohamed Vall, a  participé
 Parti Mauritanien pour le Renouveau et la Concorde (PMRC): Moulaye El Hassen O/ Jiyid,  a participé symboliquement
 L’Union Populaire Sociale Démocrate (UPSD): Mohamed Mahmoud O/ Mah, n’a pas participé
 L’Union des Forces du Progrès (UFP): Mohamed O/ Maouloud, a  participé
 L’Alliance Populaire Progressiste (APP): Messaoud O/ Boulkheir, a  participé
 Le Parti du Centre Démocratique Mauritanien (PCDM): Mamouny O/ Moctar M’Barek, n’a pas participé
 Union pour la Planification et la Construction (UPC): Itawal Oumrou O/ H’Meyid, a  participé symboliquement
 Parti pour la Liberté, l’Egalité et la Justice (PLEJ): Bâ Alassane, a  participé
 Parti pour le Travail et l’Unité Nationale (PTUN): Ely Bouha O/ Aweineni, a  participé symboliquement
 Union Démocratique Nationale (UDN): Baba O/ Ahmed Salem, n’a pas participé
 Union Sociale Démocrate (USD): Isselmou O/ Hanefi, n’a pas participé
 Rassemblement National pour l’Unité et la Justice (RNUJ): Abdel Vettah O/ Abeidna,  a  participé symboliquement
 El Mithaq El Watani (charte nationale): Cheikh Malainine O/ Chbih, n’a pas participé
 L’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDP): Naha Mint Mouknass, a  participé
 Rassemblement National pour la Liberté, la Démocratie et la Justice (RNLDJ): Mohamed Ahmed O/ Sidi Yahya, n’a  pas participé
 Parti pour la Coopération Démocratique (PCD):Mahfoudh O/ Mohamed Saleh O/ Ahmed, a participé symboliquement
 Parti Unioniste Démocratique Social  (PUDS): Mahfoudh O/ Aziz, a participé symboliquement

 Front Population (FP): Chbih O/ Cheikh Melainine, a participé
 Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD): Koita Tidjane, a participé symboliquement
 Parti Troisième Génération (PTG): Lebatt O/ Eitah, a participé symboliquement
 Parti Mauritanien des Libéraux Démocrates (PLMD): Moustapha O/ Lemrabott, a participé
 Parti de l’Alliance Démocratique (PAD): Mohamed Abdallahi O/ Taleb Ethmane, a participé symboliquement
 Parti Mauritanien du Renouveau (PMR): Mohamed O/ Haimdoune, a participé symboliquement
 Parti Travailliste Mauritanien (PTM): Med El Hafedh O/ Denna,  n’a pas participé Alliance pour la Justice et la Démocratie (AJD): Cissé Amadou Cheikhou, a participé
 Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD): Ahmed O/ Daddah, a participé
 Parti Mauritanien pour la Défense et l’Environnement (PMDE): Mohamed O/ Dellahi, a participé
 Parti SAWAB: Cheikh O/ Sidi O/ Hanena, a participé
 Renouveau Démocratique: Moustapha O/ Abeiderrahmane, a participé
 Rassemblement Pour la Mauritanie (RPM): Cheikh Ould Horma, a participé
 Parti Social Démocrate  (PSD):  Mohamed Saleck Ould Deidah, a participé
 L’Alternative :   Mohamed Yehdhih Ould Moktar El Hassen, a participé
 Union du Centre Démocratique (UCD): Cheikh Sid Ahmed Ould Baba, a participé
 Parti Mauritanien pour l’Union et le Changement: Saleh Ould Hanenna, a participé

 


Liste Nationale législative : Les désavoués  se reconvertiront-ils?

 

La liste nationale a été une mini-presidentiele. Certains dirigeants de partis candidats aux présidentielles n’ont pas voulu se présenter à la tête de la liste nationale de leur parti . C’est le cas d’ Ahmed Ould Daddah,  de Chbih Ould Cheikh Melainine et de Mohamed Ould Maouloud .C’était pourtant, l’occasion pour voir s’ils doivent  ou non s’engager dans une élection présidentielle. D’autres chefs de partis ont été têtes de liste nationale,  et ont été élus avec un score qui doit les dissuader de se présenter aux présidentielles de 2007. Ils restent cependant mieux lotis que leurs collègues élus grâce à la mansuétude de la proportionnelle et surtout beaucoup mieux lotis, que ceux qui ont été désavoués par les électeurs et qui doivent donc  cesser de nous tympaniser et de nous étouffer avec leur ambition nationale déplacée. «Tahalil Hebdo» propose aux  têtes de listes nationales désavouées,  de se reconvertir .Et de  commencer à prospecter des créneaux  nettement plus porteurs que la politique, tels le maraîchage, la tôlerie ou la quincaillerie.


 Parti  Politique          TETE DE LISTE                      Observations
1 UCD: CHEIKH SID AHMED OULD BABA, désavoué
2 RDU: NAGI OULD SIDI MOHAMED, Ã©lu
3 AJD: CISSE AMADOU CHEIKHOU, désavoué
4 PUDS: SALECK O/ SIDI MAHD, élu
5 UNDD: TIDJANI BAH KOITA, désavoué
6 PTG: LEBATT OULD EYTAH, désavoué
7 L’ALTERNATIVE: DEY OULD BRAHIM, désavoué
8 PSD: MAMINE OULD CHEIKH AHMED EL HAIBA, désavoué
9 APP: MESSAOUD OULD BOULKHEIR, élu
10 FP: MED O/ CHEIKH ABEL MAALY, Ã©lu
11 UFP: MED MOUSTAPHA OULD BEDREDINE,élu
12 RD: MOUSTAPHA OULD ABEIDERRAHMANE, Ã©lu
13 RFD: MED MAHMOUD OULD LEMATT, Ã©lu
14 PMR: MED OULD HAIMDOUNE, désavoué
15 TEMAM: MED MAHMOUD OULD EL GHOWTH, désavoué
16 UDP: NAHA MINT HAMDY OULD MOUKNASS, Ã©lue
17 HATEM: SALEH OULD HANNENA, Ã©lu
18 PTUN: AHMED O/ CHEIKH O/ SID EL MOCTAR, désavoué
19 PMDE: HADRAMI O/ BOIDIYA, désavoué
20 PRDR: SIDI MED OULD MED VALL, Ã©lu
21 RNLDE: MED ALI CHERIF, Ã©lu
22 PMLD: AHMED OULD DOMANE, désavoué
23 PCD: DEMBA O/ MED JULES, désavoué
24 SAWAB: ISMAEL OULD AMAR, désavoué
25 PLEJ: OUSMANE AMADOU MOCTAR DIA, désavoué

 

Participation aux LEGISLATIVES :

 

Partis et listes indép.             Nombre de listes

 

LISTES INDEPENDANTES 122
RFD 35
ALTERNATIVE 25
UDP 25
UFP 21
APP 17
SAWAB 17
PRDR 16
RDU 16
HATEM 14
UCD 13
FP 11
RPM 11
RD 8
PLEJ 5
AJD 4
RD+APP 4
HATEM+APP 4
APP+RFD 3
UNDD 3
PSD 3
PMRC 3
PMDE 3
IND + HATEM 2
RFD+UFP 2
RPM + APP 2
PCD 2
PTUN 2
HATEM+APP+IND 1
PUDS 1
PSD+UDP 1
UPC 1
UFP+HATEM 1
UFP+APP 1
UDN 1
UCD+IND 1
SAWAB + PMRC 1
RNUJ+FP 1
RNUJ+APP 1
RNUJ 1
RNDLE 1
PRDR+ALTERNATIVE 1
PMR 1
IND+APP 1
PMLD 1
PAD 1
Total des listes 411
  

 


Participation aux MUNICIPALES :

 

Partis et listes indép.          nombre de listes
LISTES INDEPENDANTES 333
RFD 146
UDP 98
UFP 81
APP 78
PRDR 72
RDU 72
ALTERNATIVE 56
HATEM 47
UCD 38
RD 37
RPM 29
FP 27
SAWAB 21
PSD 11
AJD 9
PLEJ 6
PMRC+PMR 5
HATEM+APP 4
UNDD 4
RPM + APP 4
PCD 3
PTG 3
RNDLE 3
PMDE 3
ALTERNATIVE+RPM 2
HATEM+APP+IND 2
RNUJ 2
RFD+IND 2
ALTERNATIVE+ RFD 1
APP+RFD+UFP 1
ALTERNATIVE+HATEM 1
IND+HATEM 1
PLEJ+FP 1
RD + FP 1
RDU+UDN 1
UCD+RFD 1
UCD+PCD 1
SAWAB + PMRC 1
RPM+PCD 1
RPM + UFP 1
RNUJ+APP 1
RFD+UFP 1
RFD+RDU 1
RFD+RD 1
UFP + RDU 1
RFD+APP+IND 1
RD+APP 1
PMRC 1
PAD 1
IND + HATEM 1
APP+RFD 1
ALTERNATIVE+RFD+UFP 1
Total des listes 1222


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