Rideau sur la 5ème édition de la SENAF: Ahmed Ould Hamza, Ambassadeur de la Culture    
06/12/2010

Les rideaux sont tombés sur la 5ème édition de la Semaine nationale du film (Senaf) le 29 novembre au village de la biodiversité. Les cinéastes ont encore surpris plus d’un observateur. Rien que pour la qualité des films réalisés par nos jeunes cinéastes...



...il y avait de quoi en parler et à soutenir ces jeunes mauritaniens. Ahmed Ould Hamza, toujours incontournable dans ce genre d’évènements, a été honoré par les cinéastes pour son soutien permanent à leurs  efforts.

En présence du grand cinéaste mauritanien, Abderrahmane Cissoko, réalisateur du célèbre film «En attendant le bonheur», de Ahmed Hamza, président de la communauté urbaine de Nouakchott, du secrétaire général du ministère de la culture, du représentant de la Région Ile de France M. Ali Soumaré chargé de la coopération décentralisée avec la Mauritanie, le Mali et le Sénégal ainsi que d’autres personnalités du monde cinématographique, les cinéastes ont tenu à affirmer leur savoir-faire avant d’éteindre les lampions sur la Senaf 2010.
Sur les 48 films documentaires réalisés par de jeunes cinéastes mauritaniens ayant une expérience cinématographique, 10 ont été primés pour leur qualité. Les prix ont été établis comme suit : Le premier prix, « Mémoire de l’est » de Moustapha El Ban (un film tourné au Hodh El Gharbi avec les témoignages  de quatre  hommes du troisième âge sur les premières années de l’indépendance de la Mauritanie). Ce premier prix (5000 dollars) a été offert par Al Jazeera Doc. Le deuxième prix : « Houroub (La fuite) de Salem Dendou (Un film qui traite des violences faites aux femmes) a été offert par la Maison des cinéastes.
Pour les films mis en compétition « parlez-vous la langue image », (Films courts métrages réalisés par des jeunes qui s’initient aux métiers de réalisateurs, le premier prix a été octroyé au film « Les gazra de l’ombre » de Sidi Mohamed Hamza. Le film traite du problème de l’habitat précaire en Mauritanie et de la pauvreté. Il a été offert par Saharamedias. Tandis que le deuxième prix a été attribué au film « Kebab » de Sidi Mohamed Ould Salihi (Prix offert par le CEROS). Un prix spécial du jury a été accordé au film « Almoudo » (enfant talibé) de Ishagh Ould Mokhtar. Celui du public a été attribué au film « Kawlab »  de Mohamed Yahya Ould Hamoud.
Comme les femmes sont toujours à l’honneur, deux prix spéciaux ont été donnés à Lalla Mint Kaber pour son film « Autres sentiments » et Aziza Mint Taleb réalisatrice du film « Cauri ». D’autres prix d’encouragement ont été attribués à notre consoeur Houleye Kane qui  a réalisé le film « Lettre à ma mère » ainsi que Hawa N’diaye pour son film « Kiffa ».  
Tous les prix attribués aux filles participantes ont été offerts par la Mairie de Tevragh Zeina.
Après la distribution des prix, M. Abderrahmane Mohamed Salem, directeur de la Maison des Cinéastes mauritaniens a prix la parole pour magnifier les gestes et efforts de certains partenaires mais surtout, il a rehaussé l’image du premier magistrat de la ville, en la personne de Ahmed Ould Hamza qui s’est vu désigner par les cinéastes comme Ambassadeur de la Culture. Une distinction qui n’a pas été le fait d’un hasard. A en croire les cinéastes, depuis trois ans, Ahmed Ould Hamza appuie et accorde une contribution manifeste et significative à la maison des cinéastes et ce, en collaboration avec la Région île de France, partenaire officiel de la communauté urbaine. C’est pourquoi, dans son mot à l’adresse des cinéastes, Ahmed Ould Hamza s’est dit heureux de recevoir cette distinction avant de remercier au passage son partenaire la Région île de France et Abderrahmane Cissoko, parrain de la Maison des Cinéastes, pour son soutien aux jeunes et pour avoir réalisé de célèbres films qui font la fierté de la Mauritanie. Pour sa part, le parrain de la Maison des Cinéastes a indiqué qu’il a été satisfait de l’accueil et de la considération que lui vouent ses frères mauritaniens avant de dire : « je salue Abderrahmane M. Salem pour sa conviction de faire grandir petit à petit la maison des cinéastes. En cinq ans, la maison des cinéastes est arrivée à mobiliser les jeunes filles autour du cinéma ». Il a cet effet, appelé l’Etat à soutenir les jeunes cinéastes par la création d’infrastructures cinématographiques. Tout comme il a appelé les cinéastes mauritaniens à redoubler d’efforts afin de s’imposer sur le paysage cinématographique de la sous région.
Compte rendu Ibou Badiane


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Commentaires
tekoussou
tekoussou@gmail.com
2011-02-12 21:45:56

Ahmed Hamza représentant de la Culture est une insulte pour la Mauritanie.Un rappeur rocker? Les cinéastes devaient refuser aux français cette proposition d élire un personnage qui nuit à leur avenir déjà incertain.

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