Interpellation de proches de Ould Taya : Est-ce le retour du délit de parenté?   
28/06/2006

Les familles des  détenus, proches de l’ancien président  Ould  Taya, interpellés  lundi 22 juin  ont  organisé jeudi dernier un point de presse pour expliquer les circonstances, de l’arrestation de leurs parents, accusés par les autorités d’avoir voulu «saboter le referendum» du 25 juin. La parentèle des détenus a demandé des preuves aux allégations des autorités et expliqué que l’interpellation de leurs proches  a  été opérée en dehors de toute procédure légale notamment des mandats d’arrêt ou de perquisitions.



Ahmed Ould Yahya, fils du colonel Abderrahmane Ould Lekwar,  qui s’est dit proche de l’ex-opposition et qui se déclarait  optimiste face aux nouvelles orientations s’est dit écÅ“uré par la manière dont son père avait été arrêté. «Des  gendarmes armés ont arrêté mon père qui suivait un match de la coupe du monde et mon frère de manière brutale marchant au passage sur le corps de ma petite sÅ“ur  qui dormait Â» a-t-il précisé.

"Je croyais que ces méthodes étaient révolues" s’est écrié Ahmed Ould Yahya qui a révélé que son père n’était pas aussi proche que cela de l’ancien président parcequ’il avait eu à exprimer des positions notamment concernant des arrestations arbitraires opérées en 2004 .

A son tour  Bemba Ould  Saleck, frère de l’écrivain Ahmed Ould Saleck président de l’Organisation Démocrates Sans Frontières  révélera à la presse que ce fut lui-même qui téléphona à la police pour l’informer de la présence de son frère. Une façon de dire que son frère  n’a rien à se reprocher !. .

Concernant Ould Vaida les familles préciseront qu’aucun khoums n’a été retrouvé chez lui et que le montant pris appartient à  un membre d’une famille voisine à Ehel Vaida dont le domicile a été perquisitionné mais que le montant leur a été remis par la police à cette famille.

Concernant Ould Mohamed Ali son frère présent au point de presse n’a pas pris la parole pour expliquer les circonstances de son interpellation. Quoi qu’il en soit, cette affaire de « sabotage du referendum Â» semble être quelque part tirée par les cheveux. Ciel, est-ce le retour du délit de parenté ?

IOM


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