C’est un train unique en son genre, un petit train de voyageurs, à taille humaine, qui file à travers les immensités désertiques de Mauritanie, sur une voie mythique.
En effet, le Train du Désert circule sur la seule voie ferrée du Sahara, reliant sur près de 700 kilomètres Nouadhibou, la capitale économique du pays située sur la côte Atlantique, à Zouerate, cité minière du Nord-Ouest. Construit en 1962 par la MIFERMA, Société Anonyme des Mines de Fer de Mauritanie, cette « ligne des sables » a été mise en service en 1963 pour acheminer du minerai de fer, pilier de l’économie mauritanienne. En 2007, pour des raisons de sécurité, le ministère des Affaires étrangères français avait fermé une partie de l’Adrar aux touristes français. Mais, depuis octobre 2018, après 10 ans d’absence, le Train du Désert, initié par la coopérative Point Afrique, a repris du service. A bord, amoureux du train et du désert renouent avec la grandeur des paysages, entre plateaux de sable fin et montagnes ocres. Surtout, ils découvrent la vie des travailleurs du rail et de la mine ainsi que l’histoire de cette ligne de fer et de vie. En chemin, ils croisent aussi l’interminable train minéralier, train le plus long et le plus lourd d’Afrique qui circule sur la voie. Embarquez avec nous de Choum à Zouerate en passant par Ben Amira pour un voyage au rythme du train. Un reportage de Raphaëlle Constant avec RFI Labo et Benjamin Sarralié.
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