DEF 2018 : Début des épreuves sur fond d'insécurité au centre et au nord   
04/06/2018

Les épreuves du Diplôme d’études fondamentales ont débuté ce lundi 4 juin au Mali. Plus de 250 mille candidats participent à ces examens qui vont durer trois jours. Selon les responsables du Centre National des Examens et Concours, « toutes les ...



 ... dispositions sont prises pour que les épreuves puissent se dérouler en toute sécurité ». Des centres d’examen ont d’ailleurs été délocalisés dans la région de Mopti pour raison d’insécurité.

Ils sont au total 250 mille 715 inscrits, repartis entre deux mille centres d’examens, dont un pour les réfugiés maliens en Mauritanie. « Les épreuves ont débuté sur toute l’étendue du territoire, excepté Taoudéni. La région n’ayant pas encore de classe de 9ème année.», a affirmé le directeur du Centre national des examens et concours, Mohamed Maïga. Toutefois, il a indiqué que dans les zones d’insécurité, les candidats sont déplacés pour composer dans des endroits plus sécurisés. Il s’agit notamment des académies d’enseignement de Mopti, de Douentza et une partie de l’académie de Tombouctou. « Au total 972 candidats ont été délocalisés vers d’autres centres », rapporte le directeur du Centre national des examens et concours. « Un centre d’examen a été ouvert également dans le camp des réfugiés maliens en Mauritanie », a annoncé M. Maïga, estimant que l’objectif est de permettre aux enfants dans ce camp, de participer à ces épreuves.
A Kidal, région contrôlée par la Coordination des mouvements de l’Azawad, CMA, les épreuves du DEF ont débuté ce lundi matin. « Les épreuves ont commencé à 08 heures. Les candidats et les surveillants sont là au complet et tout se passe bien pour le moment », a indiqué le directeur de l’académie d’enseignement de la région, Ibrahim ag Mohamed. Avant d’ajouter que la sécurité est bien assurée. 75 candidats de Kidal et Téssalit composent dans l’unique centre d’examen crée dans la région.
Les épreuves du DEF se déroulent cette année dans un contexte marqué par l’insécurité dans plusieurs parties du pays. Une situation qui a conduit à la fermeture de plusieurs écoles dans ces localités.
studiotamani


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés