Deux émissaires américains à Nouakchott : Les points sur les «I»?   
15/08/2008

Les Etats-Unis d’Amérique ont dépêché le 15 août, à Nouakchott, deux émissaires de haut niveau. Il s’agit de deux sous-secrétaires d’Etat dont l’un provient du Département d’Etat et le second du Pentagone.L’identité des deux responsables américains qui ont déjà rencontré le président du Haut Conseil d’Etat le Général Ould Abdel Aziz  n’a pas encore été révélée.



Il est prévu que les deux émissaires américains rencontrent les responsables des partis politiques qui soutiennent ou s’opposent au coup d’Etat militaire qui a renversé le président  Sidi Ould Cheikh Abdellahi, élu en mars 2007. Les Etats-Unis ont condamné, dés le 6 août, le  coup de force par la voix de la Secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice qui a appelé les putschistes à libérer le président et le Premier ministre et à restaurer immédiatement le gouvernement légitime.
Les Etats-Unis avaient également  annoncé avoir suspendu leur aide bilatérale non-humanitaire à la Mauritanie et suspendu un programme d’aide de plusieurs millions de dollars qu’il était prévu d’accorder prochainement à la Mauritanie dans le cadre de la Société du Défi Millénaire (MCC).
Des sources médiatiques ont rapporté que des tractations seraient en cours, à New York, afin de soumettre, au Conseil de Sécurité, un projet de résolution sur la situation en Mauritanie. La proposition proviendrait des États-Unis.
 De son coté le Haut Conseil d’Etat –inspiré peut être de la méthode Taya- multiplie les gestes en direction de l’Occident en promettant une lutte sans merci contre le terrorisme et en accusant –injustement- le président renversé de l’avoir laissé se developer chez nous. Or, les observateurs avertis savent que le dossier de la lutte contre le terrorisme, a toujours été géré par la Direction Générale de la Surêté Nationale et l’état Major particulier du président de la République, placés tous les deux , depuis la transition, sous l’autorité de deux généraux, en tête du Haut Conseil d’Etat; qui a pris le pouvoir par la force le 6 août.
IOMS


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