Bababé : Entre le Hakem et la société civile, rien ne va plus    
05/04/2008

La société civile Mauritanienne entretient des relations difficiles avec certaines autorités administratives .Au lendemain des journées Nationales de Concertation et de mobilisation sur le retour des réfugiés un énorme espoir était apparu ,la société civile a reçu des promesses et des garanties d’être impliqués en amont et en aval du processus rapatriement des réfugiés .Cela s’est révélé trop théorique .



Il y aura donc un écart des entre la réalité du terrain et les clauses ainsi que les arrêtés fruits des débats au sortir des dites journées En Mauritanie les autorités ont une grande liberté .Rares sont ceux qui se conforment à la loi .Il serait paradoxal que ceux qui ont des pouvoirs régaliens outrepassent la loi refusant systématiquement de l’appliquer . Depuis l’enclenchement du processus de rapatriement nombreux sont les manquements trop perceptibles enregistrés. Au nom de quoi ces autorités agissent ainsi pour bloquer le processus du retour d’une catégorie de la population bannie pendant deux décennies et privée de ses droits fondamentaux.
Les échos qui nous parviennent de Bababé ne sont pas rassurants .Une ONG de la place l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) déplore l’attitude du Hakem de Bababé qui dit-il refuse de les associer dans le processus du retour .M. Djigo Moussa est formel les autorités ont reçu l’ordre de nous associer à tous les niveaux mais tel n’est pas le cas. La société civile indexe du doigt l’autorité administrative arguant que le message No 186 /13/02/2008 du ministère de l’Intérieur leur offre toutes les garanties nécessaires pour leur implication dans toutes les opérations de retour .De même qu’un arrêté ministériel No 175 /24/01/2008 portant création de la commission départementale chargée du retour .
Les ONG locales demandent à être rétablies dans leurs droits pour faciliter le rapatriement des réfugiés dans des conditions de transparence.
Kalidou Ngaide CP/ Brakna


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés