Deux soldats Maliens ont été tués et plusieurs autres blessés le 12 avril dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule près de la tristement célèbre localité malienne de Diabaly située à 500 km au nord-est de la capitale Bamako.
L’attentat encore non revendiqué, survient après le communiqué du 8 avril d’ «Al Mourabitoun» dans lequel cette organisation dirigée par Belmokhtar a menacé le Mali de nouvelles attaques dans sa partie sud en représailles à la répression contre les «moudjahidines». La presse internationale et les medias maliens ont passé sous silence le communique d’ « Al Mourabitoun », qui était une mauvaise publicité pour le Mali (après l’attaque d’un restaurant à Bamako) et constituait surtout une promotion pour les rebelles du MNLA et du MAA menacés également par «Al Mourabitoun» dans le même communiqué. Ce qui en fait de ces deux derniers des cibles du terrorisme plutôt que des alliés de celui-ci. Pou rappel, Diabaly avait été en janvier 2013 théâtre d’intenses frappes menées par l’aviation française qui ont écrasé les colonnes jihadistes qui avançaient vers le sud du Mali. C’est à Diabaly également, que le capitaine malien Ngoita avait exécuté la soirée du 8 septembre 2012, douze prêcheurs Mauritaniens qui se rendaient à un congrès de prêcheurs, organisé à Bamako.
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